Rédaction web : que faut-il savoir sur l’écriture inclusive ?
Le domaine de la rédaction web s’avère très vaste et englobe ainsi beaucoup de paramètres. La rédaction pour le web est difficile. Elle figure parmi les métiers qui ne sont pas à la portée de n’importe qui. Aussi, elle est très délicate, et peut impliquer certaines ségrégations raciales à l’insu du rédacteur. L’écriture inclusive fait partie intégrante des sujets les plus controversés non seulement dans le domaine du presse mais aussi dans le domaine du web & Internet. Les détails à savoir sur ce type d’écriture restent à découvrir dans les lignes qui suivent.
Écriture inclusive : c’est quoi ?
D’une manière générale, l’écriture inclusive désigne une technique d’écriture qui consiste à mettre en valeur l’égalité homme/femme. Cette mise en valeur se fait par le langage, plus précisément par l’écriture.
L’égalité homme/femme est très revendiquée par la gent-féminine dans le monde entier et pose parfois des problèmes, étant source de litige entre certaines personnes. En quelque sorte, une écriture est dite inclusive au moment où elle indique clairement à l’aide des syntaxes et grammaires le côté féminin.
Il est fort probable que vous ayez déjà vu une annonce du genre : « XXXX, société basée en XXXX, est à la recherche d’un.e rédacteur.trice web confirmé.e. » Dans cet exemple, la société met au clair que le rédacteur qu’il lui faut peut être un homme ou une femme.
La féminisation
Certains rédacteurs ne procèdent ni à la masculinisation ni à la mise en évidence de de l’égalité homme/femme. Ils font en sorte même de féminiser leur rédaction, de manière à mettre en avant le féminin au détriment du masculin.
…celui ou celle qui… : c’est le plus courant. Mais certains rédacteurs veillent à inverser cela, de manière à écrire celle ou celui qui… Cette pratique fait l’objet de beaucoup de controverses, mais ce qu’a fait le fameux questionneur pour les « Questions pour un champion » Julien Lepers doit pousser à la réflexion.
Ce journaliste français à chaque fois qu’il monte en scène prononce cette phrase : « Bonjour à toutes et à tous ». Il tient compte de la culture française qui exige de privilégier le féminin au masculin. En écriture, c’est-à-dire dans les mails, les newsletters, les communiqués de presse en ligne… certains procèdent de la même manière.
Il existe des personnes qui ne font plus la distinction entre féminisation et écriture inclusive. Il est fort probable que beaucoup considèrent aussi la féminisation comme une écriture inclusive.
Faut-il miser sur l’écriture inclusive ?
En principe, aucune loi ne contraint à adopter l’écriture inclusive. Pourtant, certaines cultures en tiennent beaucoup compte. L’écriture inclusive est exclusivement pratiquée en France, et aussi dans certains pays francophones.
Dans votre rédaction, vous avez le plein droit de choisir entre adopter ou ne pas adopter l’écriture inclusive. Personne n’a le droit de vous causer du tort pour votre choix. Quoi qu’il en soit, il se peut que ce choix ne plaise pas à tout le monde.
Il faut que vous mettiez en tête que dans le cadre de votre rédaction web, vous avez besoin de toujours identifier le comportement de votre lectorat cible. Vous avez ainsi à passer en revue si la majorité de vos lecteurs cibles sont susceptibles de dénigrer vos textes à cause de l’absence de cette pratique : l’écriture inclusive.
Si vous faites de la rédaction web et que vous avez un site web ou un blog, vous veillez sûrement à votre marketing digital. Dans la sphère du marketing digital, connaître les lecteurs cibles et leur comportement est une étape non négligeable.
C’est à partir de la connaissance de vos cibles que vous pourriez définir si celles-ci veulent lire ou non des textes avec un style d’écriture inclusive.
Les signes à utiliser pour l’écriture inclusive
Êtes-vous dans l’obligation d’utiliser l’écriture inclusive ? Il vous faut ainsi définir les signes diacritiques ou les ponctuations que vous envisagez d’utiliser dans vos textes. Il est possible que chacun de vos textes soit constitué de signes diacritiques différents pour votre écriture inclusive. Mais il n’est pas judicieux qu’une écriture inclusive contienne plusieurs signes diacritiques.
Voici les signes que vous avez à votre disposition pour votre écriture inclusive :
Le point milieu :
C’est le plus courant dans une rédaction inclusive. Aussi appelé point médian, le point milieu se situe au-dessus de la ligne de base.
Exemples : – Nous recrutons un·e rédacteur·trice web capable de rédiger 1500 mots par jour.
Le point :
Le point est une bonne alternative au point médian. Il suffit ainsi d’utiliser le point pour mettre en évidence le masculin et le féminin.
Exemples : -Je cherche des professionnels.elles de la rédaction des communiqués de presse.
Les parenthèses :
Souvent utilisées pour apporter une petite précision ou une remarque explicative, les parenthèses font partie intégrante des signes qui s’emploient dans l’écriture inclusive.
Exemples : -Tous(tes) les politiciens(ennes) ont beau passer en revue la demande du peuple.
La barre oblique :
L’utilisation de la barre oblique est moins courante, mais vous avez le droit de vous en servir pour votre écriture inclusive.
Exemples : -Cette loi est valable pour tous/tes les citoyens/ennes.
-Tout ce qui prétend être dieu/déesse doit le prouver.
Dans ce deuxième exemple, on n’a pas écrit dieu/éesse, mais plutôt dieu/déesse dans le souci d’éviter la rupture syntaxique. Cette forme dieu/déesse est aussi bien compréhensible.
Le tiret :
Vous pouvez mettre en évidence le masculin et le féminin en utilisant un tiret.
Exemples : -Un-e seul-e assistant-e virtuel-lle suffit pour combler notre équipe.
À noter :
Certains écrivains et rédacteurs web s’abstiennent des signes diacritiques et des ponctuations dans leur écriture inclusive. Ils emploient plutôt les majuscules.
Exemples : -TousTES les présidentEs africainEs auront à assister à une réunion internationale d’ici deux mois.